Leptoglossus occidentalis

Cette punaise des pins est, comme la coccinelle asiatique, une intruse originaire d’Amérique du Nord. Elle raffole des graines de conifères : pins, cèdres, épicéas… mais contrairement à ces cousines européennes est absolument inoffensive pour l’Homme.

Ulmus campestris

Cet arbre est en fait un radeau, c’est à dire plusieurs troncs partant d’une même racine. Il a été prélevé dans la forêt de Phalempin lors d’une sortie club en décembre 2003.

Nous avions eu l’autorisation de faire un peu de nettoyage. La récolte n’avait pas été formidable : quelques jeunes pousses de charmes et d’ormes mais comme toujours nous avions passé un excellent moment.

6 mois après le prélèvement, il était un peu hirsute et raide.

juillet-2004

La première mise en forme a été effectuée à la fin de l’hiver 2007 suivie d’un rempotage l’année suivante dans un grand pot rectangulaire.

printemps-2008

En 2015, je lui ai fabriqué un pot rond et brut, de 30 cm de diamètre.

Sauterelles

Ces sauterelles (madame à gauche et monsieur à droite) se baladaient dans les bonsaï cet été. Ils sont les bienvenus car ils se nourrissent de pucerons et d’aleurodes.

Elles n’appartiennent pas à la même famille, je penche pour une méconème fragile à gauche et une leptophie ponctuée à droite.

sauterelle-femelle_01sauterelle_01

Les étapes d’une sculpture

L’envie de faire mes propres pots m’a amenée dans un atelier de céramique et de sculpture (l’atelier Gaïa à Lens), une fois les gestes de base acquis pour la création de pots , j’ai eu envie de sculpter… d’abord des choses assez simples et raisonnables puis un jour je suis arrivée à l’atelier avec une photo d’un des soldats de l’armée de l’empereur Qin…xian_06

 

Guidée par ma prof, j’ai eu besoin de plusieurs séances pour arriver au résultat final mais ce fut un réel plaisir.

Les effets d’un désaiguillage et d’un mekiri

A force de lire un tas de revues, de fréquenter plusieurs forums, de discuter avec les copains du club, on est submergé par les informations , par des calendriers différents … on y perdrait presque son japonais !

L’idéal est donc de tester soi même et de se faire sa propre expérience.

Voici donc les résultats d’un désaiguillage et d’un mekiri pratiqués en juillet dans le nord de la France sur un pin sylvestre, haut de 20cm. Il ne ressemble pas à grand chose actuellement, il aurait besoin d’une petite mise en forme.

Il a été rempoté en 2015, les autres intervention taille et ligaturage n’ont pas encore été trop intenses afin de préserver la santé de l’arbre. Lorsque je l’ai eu, il venait d’être prélevé et semblait faible.  A terme, j’aimerai arriver sur une forme de lettré.

J’ai donc attendu que les chandelles soient bien ouvertes pour les réduire à 2 ou 3 d’aiguilles sur les branches les plus hautes et un peu moins sur les branches les plus basses.

En parallèle, j’ai coupé les aiguilles de l’année précédente afin qu’elle n’inhibent plus les bourgeons qui sont à leur base. Je préfère utiliser les ciseaux pour justement ne pas endommager ces futurs bourgeons qui sont cachés dans les gaines des aiguilles.

Je suis satisfaite car beaucoup de bourgeons sont sortis en arrière et cela va me permettre de d’avancer dans la construction de cet arbre.