kokedama

Dans les années 90, au Japon, est née une nouvelle forme « d’art végétal ».
Sans doute pour le plaisir de faire rentrer une petite part de la nature dans les maisons, pour déstresser les japonais overbookés et pour contourner les contraintes de l’art du bonsaï.
Ces petites boules de mousses , suspendues à une ficelle, forment alors un « string garden »
A voir ici par exemple :

string-gardens-5

mais pour un amateur de bonsaï, elles évoquent bien sur les plantes d’accompagnements.
Régine et Arlette sont venues de Liège pour animer un atelier sur les plantes d’accompagnement dans notre club. Une première partie a été consacrée aux diverses plantes adaptées à cette culture, puis nous avons fait un exercice pratique sur les associations possibles avec les arbres et nous avons terminé la journée par la création de kokedama.
Pour commencer, on prépare un mélange contenant 50% de ketoh (argile japonaise noire et collante), 25 % d’akadama et 25% de pumice.

On découpe un rond ou un ovale dans le grillage plastifié qui sert à boucher les pots à bonsaï.

fond

On passe dedans deux morceaux de ligature, croisés.

fils

On le recouvre d’une épaisseur de mélange.

ketoh

On peut mettre dans cette boule toutes sortes de plantes à condition qu’elles ne soient pas trop exigeantes, fougères, graminées, même jeunes arbres… on nettoie un peu les racines et on en coupe une partie.

plante

On fixe la plante sur le plastique recouvert de ketoh avec les deux fils de ligature.

fougere

On recouvre les racines d’une couche de ketoh en la malaxant au maximum pour former une boule. que l’on recouvre ensuite de mousse.

boule

Il est possible de la faire tenir soit en utilisant des petits cavaliers de fil de ligature soit de la ficelle en coton, noire et solide.

mousse

Pour terminer, si les fibres de mousse sont trop longues, on les recoupe.

finitions
Voici quelques réalisations de l’après-midi :

Noelanders XIV

3 longues années sans aller à la Noelanders mais aujourd’hui la page est tournée.
Samedi matin, j’ai bravé la neige et en compagnie d’une dizaine de « fous furieux » de l’Arbre dans la Main, j’ai enfin repris le chemin de Heusden-Zoldern !
L’exposition est installée depuis 2 ans dans d’anciens bâtiments miniers en cours de rénovation, malheureusement il faisait très froid et très gris donc je n’ai pas pris de photos à l’extérieur.
Place aux photos :
Erable de Walter Pall

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Pin mugo de Andy Dorflinger

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Fagus crenata de Luis Vallejo

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Genévrier de Jorge Campos

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Hêtre de Vaclav Novak

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forêt de cryptomerias d’Alexandre Escudero

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Pin de Victor Suza

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Pin parviflora de Marc Bauwens

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Taxus cuspidata de Jorg Derlien

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Prunus spinosa de Tony Tickle

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Mélèze de Hans van Meer

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Erable de Buerger de Andres Alvarez

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Hêtre de Bruno Heller

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Pin de Mariano Aisa

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Pinus parviflora de Martin Shepherd

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Mélèze de Martin Nielsen

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Aubépine de Tony Tickle

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Les Hostas

Pour créer des shitakusa ( plante qui accompagnera un bonsaï dans une exposition ) ou des kusamono ( composition qui sera exposée seule ),  nous cherchons des plantes vivaces qui peuvent pousser facilement dans des petits pots, qui ont une forme ou une couleur du feuillage intéressantes ou qui offrent  des fleurs et des fruits.

Les Hostas répondent à tous ces critères.

Celle-ci a été plantée en pleine terre

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et les 3 autres ont été mises en pot.

Elles proviennent toutes d’une pépinière belge, spécialisée dans les Hostas et les Heuchères : Hostas and Zo

J’avais choisi des variétés de petites tailles : baby bunting ( la dernière photo ), venusta minuet, munchkin et nakaiana… malheureusement pour ces 3 dernières les étiquettes se sont mélangées et je ne suis plus très sure de leur nom 😦

Elles fleurissent et donnent des graines que j’ai récoltées et semées au mois de mars dans un mélange sable et terreau.  Ne voyant rien venir, j’avais un peu délaissé mes semis et pourtant, je viens juste de découvrir de petites pousses :

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Etant donné qu’elles proviennent d’hybrides, les caractéristiques du feuillage ne seront pas reproduites, je vais donc obtenir de nouvelles Hostas.